23 et 24 octobre 2009
La première randonnée itinérante de Taïga.
 
 

L'automne est présent et nous avons une envie irrésistible de profiter des couleurs qu'il nous offre.
Mais c'est impossible autour de chez nous, il n'y a que des pins !
 
 
Alors c'est décidé, nous devons partir quelques jours...

Nous avions initialement prévu d'aller quatre jours dans les monts du Forez pour rayonner tranquillement au départ d'une maison gentiment mise à disposition par des amis. Mais la météo est venue perturber ces plans.
Qu'importe, puisque notre disponibilité coïncide tout de même avec deux jours de beau temps annoncés dans les Alpes de Haute Provence.

Taïga étant encore très jeune, il fallait trouver un itinéraire adapté, ménager de longues pauses et terminer la journée relativement tôt. Ce dernier point nous a conduit à privilégier un hébergement en dur plutôt que d'utiliser la tente.
Après quelques recherches de cabane sur Internet, nous avons opté pour un aller retour d'Esparron la Bâtie au refuge non gardé du Seignas.

Le massif des Monges est réputé pour la présence de nombreux troupeaux de moutons. Nous ne savions donc pas s'il serait souvent possible de laisser nos petits loups en liberté. Et, comme notre dynamique Taïga tire encore beaucoup sur la laisse et le collier, nous avons pensé qu'il serait plus confortable pour elle d'utiliser un harnais et la longe amortisseur.
Sylvie lui en a rapidement confectionné un à partir de vieilles sangles d'escalade.

Nous voilà donc partis, chiens attachés puisque les moutons sont dans le village.
Ilouliak, pour une fois raisonnable, ne tire pas trop sur la longe. De là à imaginer que c'est pour montrer le bon exemple à Taïga, il y a un grand pas que je ne franchirai pas.

Nous prenons de l'altitude à travers une jolie forêt où se mêlent mélèzes, pins et hêtres.
A ce propos, pour ceux qui ne sauraient différencier le charme et le hêtre, il suffit de se rappeler ce petit dicton : "Le charme d'Adam est d'être à poil".
Pour ceux qui n'auraient pas compris : la feuille de charme a des dents et celle du hêtre a des poils.



Encore un peu de marche tranquille, puis vient l'heure du repas, pour les maîtres s'entend !
Taïga apprend alors qu'elle a le droit de s'approcher, mais pas de quémander.
Tout au plus, peut-elle espérer la chute d'aliments, ou ce qui est plus probable, que la maîtresse craque.


Nous débouchons ensuite sur une crête où nous marquons notre première pause.
Taïga en profite pour se faire les dents sur d'autres arbustes que ceux du jardin.



Le repas terminé, mademoiselle s'en va flairer à droite et à gauche. Nous décidons de l'attacher afin qu'elle se repose pendant que nous faisons un peu de lecture.

Nous reprenons la ballade et arrivons tranquillement au col de Clapouse où souffle un vent frisquet.

Ilouliak, indifférent à la beauté du paysage
chasse les taupes.
Si t'en chope une, on partage ?
 

 

Notre refuge, situé légèrement en contrebas est en vue et nous le rejoignons rapidement.

Il est en bon état et propre.

Des panneaux solaires permettent de disposer d'un éclairage, un poêle à bois très vétuste mais fonctionnel permet de gagner quelques degrés.

Quelques jeux et un peu de lectures militantes sont à disposition.

Par curiosité, puisque je suis déjà convaincu, je me plongerai dans la revue de l'association "Sortir du nucléaire". J'avoue que je m'attendais à y trouver des articles plutôt extrémistes et à la vue étroite.
Force est de constater que mes préjugés étaient erronés. Cette revue est assez bien faite avec une vision élargie : on y trouve des informations sur les énergies alternatives, des idées à suivre et surtout, on rappelle que l'énergie la plus propre est celle que l'on ne consomme pas.

Il est 23 heures lorsque nous montons à l'étage pour nous coucher... Eh oui, l'étape n'a pas été trop éprouvante pour nous !

Les chiens par contre ont déjà commencé leur nuit. Nous décidons de les laisser à l'intérieur afin de confirmer pour Taïga sa capacité à rester calme et propre toute une nuit dans un lieu inconnu. Examen passé avec succès.

Au retour, nous emprunterons le même itinéraire jusqu'au lac des Monges puis pour varier, nous regagnerons Esparron la Bâtie par la piste forestière au fond du vallon.

Au col de Clapouse où la vue est cette fois parfaitement dégagée, nous pourrons constater que le pic de Bure est déjà enneigé.



Une pause au lac des Monges pour se désaltérer



puis à la maison forestière pour se reposer,
et profiter de la tendresse des maîtres.

 

Lors de cette randonnée nous avons eu beaucoup de plaisir à voir évoluer nos deux malas. Ils sont parfois indépendants mais réagissent souvent de concert à des messages olfactifs ou auditifs.

Nous l'avions déjà constaté avec Ilouliak, et cela se confirme avec Taïga, c'est lors de ces longs moments intégralement partagés que se forge la complicité et que chacun apprend le mode de fonctionnement de l'autre.

 

Accueil --- Retour brèves
 
 

Dernière modification le 29/10/2009

Haut

Site motorisé par    ZitePLUS 0.9.1                   Connexion    ---     Déconnexion