L'Allier


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Nouvelle descente de Langeac à Coudes du 27 au 30 mai 2011

Cette rivière parcourue en 2008 nous avait laissé un excellent souvenir. Malgré la sécheresse qui sévit en France, j'imagine que l'Allier pourra nous offrir une portion navigable.

Vigicrue annonce 40 cm à l'échelle de Prades (au lieu de 150 lors de notre précédente descente). Nous y passons quand même avec le secret espoir que ce soit suffisant.
Hélas, le fameux drossage qui nous avait valu un dessalage se révèle n'être qu'un vulgaire "pipi de chat" !
Nous poursuivons donc en voiture jusqu'à Langeac (8 km en aval) pour trouver un niveau d'eau autorisant une navigation plaisante.


Nous embarquons vers 18 heures et après une heure de navigation trouvons un endroit sauvage et agréable pour bivouaquer au ras de l'eau.



   
 
   
Fidèle à son habitude, la maîtresse va t-elle craquer et leur céder une petite tartine ?
   

 

Il est encore tôt si bien que la température est un peu frisquette lorsque nous abordons le barrage du Chambon. Plus de rappel ni d'arbre en travers mais d'avantage d'éclaboussures en perspective que Sylvie préfère éviter en passant à pied avec les chiens !

Le barrage du Chambon en mai 2011. Quasi absence du second seuil en juin 2008.

Arrivés à la digue de Chilhac, le faible niveau nous impose une reconnaissance afin de trouver la bonne passe (absence de pieux et de rochers pointus).


Tranquillement, nous approchons de Lavoûte-Chilhac



   
 
   
et admirons une nouvelle fois son prieuré.


Avec le déficit en eau, nous pensions devoir faire d'avantage de portage, mais les différentes petites digues comme celles de St Ilpize ou de la Vialette ont présenté au moins une passe navigable.
Le barrage de Vieille-Brioude reste infranchissable mais débarquement et portage restent faciles.
Trois petits kilomètres en aval de ce dernier, nous arrivons au niveau du barrage de la Bageasse. En 2008 nous l'avions contourné en empruntant le bras situé en rive gauche mais cette année, le niveau d'eau à son entrée nous en a dissuadé. Pour éviter le portage, j'ai sauté (seul à bord) le barrage qui avec ce faible débit ne présente pas de rappel. Il a fallut ensuite naviguer fin entre les rochers avant que l'équipage au complet puisse réembarquer une centaine de mètres en aval.

Le principal obstacle rencontré le troisième jour est le barrage de la centrale. Bonne surprise, avec ce niveau d'eau il est devenu franchissable en canoë non ponté.

Après avoir parcourus 96 kilomètres, nous achevons notre périple à Coudes.
Sécheresse ou pas, l'Allier est pour nous une valeur sûre. Cette fois encore nous avons beaucoup apprécié les paysages et la navigation qu'elle nous offre. A n'en pas douter nous reviendrons, certainement avec d'avantage de disponibilité, afin d'effectuer une longue randonnée nous menant au moins jusqu'au confluent avec la Loire.


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Dernière modification le 03/11/2011

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