La Drôme
 

La Drôme est un cours d’eau de type préalpin qui présente des traits méditerranéens marqués (calme et petite en été, violente à l’automne et au printemps).
Elle prend sa source dans le Diois, au col de Carabès située au sud du massif du Vercors à 1262 m d'altitude. Elle traverse une vallée encaissée où elle connaît un régime torrentiel. Près de Luc-en-Diois, au site dit du Claps, elle fait un "saut" qui constitue l’une des curiosités locales. À partir de Crest, la vallée s’élargit et la pente diminue. Après Die, elle traverse la réserve naturelle des Ramières et termine sa course, longue de 110 kilomètres, dans le Rhône, légèrement en amont de Pouzin (Ardèche).

 

Descente de la Drôme les 13 et 14 juin 2012

(niveaux d'eau) - (carte)

 

Etape 1 : Die - Chaufondes (46 km)

Arrivés la veille, nous avons passé la nuit au camping municipal de Die (situé près de la piscine) d'où nous embarquons pour notre première navigation sur la Drôme.
Avril et mai ont été très pluvieux et la veille encore des orages ont éclaté. La rivière n'est plus en crue mais le débit de 14 m3 reste supérieur à la normale pour cette période. Nous nous attendons donc à un courant soutenu qui ne devrait pas nous laisser le temps de rêvasser !


 
 
Peu avant Ste Croix un rétrécissement nous incite à un stop afin d'observer la suite.
 
 

   
 
Peut-être un tronc en travers ou un gros rapide juste après le virage ?
Non, pas de piège ni de passage délicat, seulement un courant permanent qui fait défiler les kilomètres...
 

Au pont de Mirabel et Blacons nous rencontrons le premier portage obligatoire. Avec légèrement plus d'eau ou avec un bateau qui ne craint rien, ça passe mais aujourd'hui je préfère m'abstenir.


La Drôme est devenue moins bucolique et la traversée de villages s'enchaîne.
 
Sur la photo celui d'Aouste sur Sye.
 
C'est ensuite Crest où nous devons cordeler sous le pont du centre ville.
 
Nous cherchons maintenant un endroit calme et sauvage pour bivouaquer mais il nous faudra pagayer encore quelques kilomètres afin de nous éloigner de la zone industrielle ainsi que des ponts routiers et TGV.
 
A propos de ce dernier, environ 300 mètres en amont, il y a une sorte de barrage (dénivelé encombré de nombreux blocs) dont nous avons bien fait de nous méfier. Vu du canoë, il semblait y avoir une passe sur la droite mais après un stop pour une sage reconnaissance, il s'est avéré que le passage présentait un bon rappel que nous avons évité par un portage.
 
 

Etape 2 : Chaufondes - Rhône (21 km)

Peu après notre départ, au passage d'un gazoduc enterré, la rivière présente à nouveau un fort dénivelé encombré de nombreux blocs qui nous oblige à un portage.


Nous traversons la réserve des Ramières qui est la section la plus intéressante de cette étape.
Les paysages sont verdoyants et sauvages, de nombreux oiseaux y sont présents.
La navigation est intéressante, la Drôme alternant entre passages resserrés et bras multiples que le débit actuel permet de négocier sans risque d'échouage.
 
 
En aval de la réserve, nous négocions le rapide du pont d'Allex après en avoir effectué la reconnaissance.
 
Deux bons kilomètres après, le barrage de Freydières oblige à un portage.
Huit ou neuf kilomètres plus loin, le passage sous l'autoroute A7 nous indique que le confluent n'est plus très loin. Le courant s'amenuise et notre vitesse passe progressivement de 10-12 à 6-7 km/h.
Une fois sur le Rhône dont la couleur marron tranche avec celle de la Drôme, nous retrouvons un courant qui nous propulse à 12 km/h. Les deux kilomètres qui nous séparent du pont de Pouzin, terme de notre descente sont donc rapidement parcourus.
Nous débarquons en rive gauche où il y a un parking avec quelques tables de pique-nique. Ça tombe bien puisqu'il est 12h30 !

 

 

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Dernière modification le 15/08/2012

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