Eau

La lecture de cette page consacrée à mon histoire et à ma relation avec l'eau vous permettra de faire connaissance.

Bréhat Aveyron

Vous aurez alors compris que pour nous, elle est souvent synonyme de canoë-kayak.

Dans les pages connexes, vous trouverez donc des explications sur le canoë-camping, la description de notre matériel et bien sûr des récits et topos de randonnées que nous avons réalisées.

Sénégal Mais nous n'oublions pas que si pour nous elle est plaisir, l'eau est aussi la première cause de misère, de souffrance, d'inégalité et de pauvreté dans le monde.

Chaque année ce sont 1,7 million de personnes qui décèdent de maladies liées à l'eau.



Mon histoire avec l'eau :

Né à Charleville Mézières, ville construite entre les méandres d'un fleuve, il était logique qu'un jour ou l'autre j'aperçoive ces petites embarcations libres et agiles.
Ces deux qualités m'ont séduit et il ne m'a pas fallu longtemps pour obtenir l'autorisation de mes parents et franchir la porte du club.

J'avais entre onze et douze ans, c'était dans le début des années soixante-dix, mais je me souviens parfaitement de ma première sortie sur l'eau. Mon plaisir fut bien au-delà de ce que j'avais imaginé.
Très enthousiaste et motivé, je pus rapidement goûter au plaisir de mener mon kayak où je désirais.
Les jeunes dirigeants étaient très dynamiques : en plus des trois séances de navigation hebdomadaires, ils organisaient des séances de piscine pour se perfectionner en natation et apprendre l'esquimautage, des séances de footing, de gymnastique et de sport collectif pour renforcer sa condition physique.

Il y eut aussi des descentes de rivières sur plusieurs jours, des rencontres avec d'autres clubs et bien sûr, des compétitions.
Je fus surpris de remporter la première à laquelle je participai ; Certainement la conséquence de mon assiduité et de ma motivation à progresser en technique et efficacité, de mon côté toujours plus...
Je découvris donc un nouveau plaisir que pouvait me procurer cette activité. Ça collait bien avec le goût de l'effort qui naissait en moi et la recherche de sensations toujours plus subtiles.

Compte tenu du plan d'eau dont nous disposions, notre discipline principale était la course en ligne.

C'est à mon sens la moins ludique de toutes. Malgré cela, je mis le doigt dans l'engrenage.

Même si aujourd'hui je suis plutôt contre la compétition, je ne renie rien.

K4 K1
Course en ligne

J'ai eu la chance d'obtenir de bons résultats qui en plus de flatter mon ego, me conduisirent à faire des stages et des compétitions à l'étranger et notamment dans les pays de l'Est où il était difficile de voyager à cette époque.

Heureusement, nous ne négligions aucune occasion d'aller faire de l'eau vive, là où s'exprime totalement la maîtrise de l'engin et du milieu.

Cette polyvalence m'a également permis de passer facilement le monitorat fédéral (à cette époque, le BE n'existait pas). Durant quelques étés, j'ai donc pu enseigner ma discipline et m'initier lors des journées de repos à l'escalade et à la spéléologie. Activités que je continuerai à pratiquer régulièrement.

J'ai pratiqué intensément cette activité durant ma jeunesse à l'instant donc où l'on se construit. Il ne serait donc pas étonnant que quelques-unes de mes caractéristiques viennent de là. Je pense entre autres à mes facultés à supporter (voir même apprécier) une certaine dose d'inconfort lors de mes activités actuelles.
En effet, quel plaisir de chopper une bonne piquette aux mains alors que l'eau gèle sur le manche de la pagaie et le pont du bateau, quel plaisir d'enfiler des vêtements humides qui n'ont pu sécher depuis la veille...

Dans une autre gamme de plaisirs, ce n'est pas un secret, c'est au sein du club que Sylvie et moi nous sommes rencontrés !

En dehors du canoë-kayak, j'ai bien évidemment touché à d'autres activités nautiques comme la voile et le canyoning.

Réunion : Fleur Jaune



Ma relation avec l'eau :

C'est une amie qui m'a apporté et m'apporte encore beaucoup de plaisirs. Je la sais dangereuse voir mortelle. Mais comme j'ai appris à décrypter ses mouvements, je peux estimer les risques et décider ou non de jouer avec elle.

Elle offre un cadre paysager que j'apprécie que ce soit de façon directe par sa présence ou indirecte par la végétation qu'elle engendre.

Je dois cependant admettre, et c'est une contradiction que je l'apprécie moyennement sous forme de pluie. Car en randonnée, c'est l'élément le plus difficile à gérer. Comme beaucoup, j'aime bien les avantages mais pas les inconvénients !!!

En tous cas, je la respecte car bien au-delà des activités ludiques quelle autorise, tout le monde sait que nous ne pourrions vivre sans elle.
Elle est indispensable à la vie sur notre planète.
Hélas beaucoup trop encore la gaspillent ou la polluent. Il serait temps d'en prendre conscience et d'agir avant qu'il ne soit trop tard.



Dernière modification le 14/10/2009

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