Val de Méouge du 17 au 19 novembre 2010


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Jour 3 : Montagne du Riable - Antonaves (22 km)

La nuit a été fraîche et au petit matin, mon thermomètre indique -3°. Mais Taïga me fait la fête et ses léchouilles me réchauffent le visage.

Nous débutons la journée par une descente vers des fermes où Taïga provoque de nombreux aboiements. Elle ne laissera approcher aucun chien, pas même un mâle !

Puis nous quittons les pistes et empruntons un petit chemin en direction de la Montagne du Pied du Mulet.




Peu avant le col Verdun, il y a une source captée où l'on peut se ravitailler.




Le panorama sur la crête du Travers, la Montagne de Chabre et les premiers sommets enneigés est magnifique.












Une ascension assez raide nous conduit au sommet de la Montagne de Mare où nous faisons une pause bien méritée et profitons pour admirer le panorama.




La Montagne du pied du Mulet et le Mont Ventoux.

La Montagne de Mare

Nous parcourons la crête d'ouest en est à une altitude d'environ 1500 mètres.
Ça fait un moment que j'ai repéré le troupeau de moutons qui est toujours en alpage. Heureusement, une fois encore Taïga n'a rien remarqué et j'ai le temps de l'attacher avant qu'il ne soit trop tard !
A proximité, au lieu de tirer de façon déterminée dans leur direction comme l'aurait fait Ilouliak, elle effectue des sauts et des tractions désordonnées, comme si elle était impressionnée par leur nombre ou par le fait qu'au lieu de fuir ils la regardent.

Après la descente vers le col St Pierre, nous remontons vers le col de Branche par un petit sentier qui serpente au milieu d'arbrisseaux colorés dont la plupart sont des aubépines.

Le comportement de Taïga est vraiment différent de celui qu'elle adopte en présence d'Ilouliak : Elle a l'habitude de partir trop loin devant à notre goût alors que durant cette randonnée elle reste à proximité et souvent même à une dizaine de mètres derrière moi.


Evidemment, cette relative sagesse ne l'empêche pas de me fausser compagnie quand elle détecte un gibier avant moi.
C'est le cas aujourd'hui où je la perds durant une dizaine de minutes au bout desquelles elle reviendra la langue traînant par terre !





Nous ferons ensuite non loin du col de la Garasse une rencontre pour le moins insolite.
Vu les chemins qui mènent ici, à environ 1300 mètres d'altitude, j'ai du mal à imaginer comment ce bus y est parvenu. Toujours est-il qu'il n'en est pas reparti !



Un second col St Pierre distant d'environ 5 km à vol d'oiseau du premier (ils devaient être à court d'idée !) marque le début de la longue descente vers Antonaves.
La nuit est tombée et c'est éclairés par la pleine lune que nous effectuerons la dernière heure de marche qui nous conduit à la voiture.


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Dernière modification le 08/12/2010

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