Queyras du 12 au 14 février 2008


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Notre petit périple de trois jours dans le Queyras avait un double objectif :
- Tester la pulka "frabriquée maison".
- Expérimenter le bivouac hivernal.

Camper dans la neige était une première pour Sylvie et "une seconde" pour moi.
Nous emportions donc pas mal de matériel. Au départ de la rando, la pulka et son contenu pesaient une trentaine de kilos et par précaution, j’avais emporté un sac à dos assez gros pesant 15 kg. Sylvie avait un sac de 9 kg dont 7 litres d’eau pour éviter de faire fondre de la neige dès le départ...


Etape 1 : Château Queyras - bergerie de la Sommette

Le départ de château Queyras (1350 m) s’est effectué aux environs de 10h.


Sur le versant nord qui nous intéresse, il y a de la neige dès le parking. Par contre, les versants sud ne sont pas enneigés de façon continue avant au moins 1600 m.
Notre objectif est de monter sur le plateau de la Médette (2100).
Afin de démarrer calmement, nous optons pour une piste forestière plutôt que pour le GR5.
Nous passons donc au dessus de la combe du Guil appréciée des kayakistes.

La progression est facile et agréable. Puis nous profitons d’un lacet au soleil pour établir notre aire de repas.
Un coup d’œil sur la carte confirme que nous allons bientôt atteindre le Pré Premier où nous abandonnerons la piste pour emprunter le GR, ce qui est synonyme d’une pente plus marquée.
Effectivement, c'est à partir de là que j’ai commencé à en baver un peu : pente plus raide, dévers et souvent absence de trace.

Mais le plaisir est aussi dans l’effort.

La Fontaine Rouge, qui est gelée, marque la fin de la portion raide. Nous inversons alors le cap de 170° et un chemin presque plat précédemment emprunté par une chenillette nous mène à la bergerie de la Sommette où nous établissons notre premier bivouac.
Après quelques calculs pour trouver le meilleur emplacement (à l’abri d’une très légère brise, et profitant le plus tôt possible du lever de soleil) et un peu de terrassement, la tente est rapidement installée.
Pendant que Sylvie s’occupe de l’intérieur, je parfais les amarrages et fais des petits murets de neige.

Malgré son appréhension du froid et de la nuit à venir, Sylvie a le sourire.

C'est bon signe et je suis fier d’elle.

Vous avez vu le nombre d’épaisseurs et en plus, je crois qu’elle glisse des chaufferettes dans ses chaussettes !!!



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Dernière modification le 14/10/2009

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