Queyras du 12 au 14 février 2008


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Etape 3 : Contrefort du Bûcher - Château Queyras via Molines

La nuit fut identique au niveau des températures, mais le sommeil un peu plus présent.
Cette fois encore, lorsque nous émergeons, le soleil illumine déjà notre campement.
Nous profitons d'une vue panoramique, c'est là un des avantages du bivouac.

Je convaincs Sylvie de ne pas descendre directement et de faire un crochet par la chapelle St Simon.
Puis par le clos Henri : petit refuge non gardé mais parfaitement équipé et entretenu par quelques Molinards.
Si Sylvie avait su, c’est là qu'elle aurait dormi...


Chapelle Saint Simon

Petit refuge du clos Henri

Nous entamons maintenant une longue et agréable descente au cours de laquelle, nous croisons un petit groupe d’adultes et d’enfants (ce sont les premiers depuis le départ).
Notre mascotte Ilouliak est évidemment la vedette de la discussion.
Juste avant Molines, se présente le passage de la Seiche : une sorte de petit toboggan dans un vallon encaissé. Une bonne partie de rigolade : imaginez Ilouliak tirant la pulka et moi derrière sur les fesses tentant de freiner l'ensemble à l'aide de la cordelette.
Durant le repas de midi pris un peu après La Rua, nous échafaudons les plans pour boucler la boucle.
Les versants ouest étant mals enneigés, nous décidons de tenter notre chance le long du torrent de l’Aigue Blanche.

Pendant une trentaine de mètres, seul son lit permet le passage. Il est bien gelé et enneigé, mais par endroit, l’eau apparaît, nous rappelant qu’il faut être prudent.

Pour la seconde fois de ce périple, je retrouve une similitude avec la navigation en kayak. Sauf qu’au lieu d’éviter les rochers, il faut les deviner sous la neige et passer dessus pour progresser...
A l’intonation de ma voie, Ilouliak comprend qu’il faut me faire confiance et rester dans mes traces. Pas question d’aller renifler à droite ou à gauche...

Sauf pour la photo !!!

C’est au tour de Sylvie que je m’empresse de conseiller : deux pas, droit devant toi !!!

Cinq cents mètres plus loin, au niveau d’une prise d’eau, nous trouvons le chemin indiqué sur la carte. Il doit, en longeant la conduite forcée, nous mener sans problème jusque Château Queyras.
C’est sans compter sur les imprévus qui font également partie des plaisirs et des souvenirs d’une rando.
Nous buttons à deux reprises sur des éboulements de terrain qu’il nous faut contourner en effectuant de bonnes grimpettes avec la pulka.

Une occasion de tester la résistance des anneaux
et de la cordelette de traction.

Eh ! moi j’crois que ça va pas l’faire,
y va pas la tester sur la conduite sa pulka ??? !!!

Voilà, ces dernières difficultés surmontées, nous avons bouclé cette superbe rando, pleine de plaisirs et d’enseignements.


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Dernière modification le 14/10/2009

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