Viaur et Aveyron du 10 au 14 juin 2009


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Le Viaur prend sa source dans le département de l'Aveyron, dans la partie nord du parc naturel régional des Grands Causses, au pied du pic du Pal à 1090 mètres d'altitude.
Après 168 kilomètres, il se jette dans l'Aveyron à Laguépie (département du Tarn-et-Garonne).

En juillet 2007, nous avions navigué sur l'Aveyron jusqu'à son confluent avec le Viaur. Nous nous étions promis de revenir pour poursuivre la descente et explorer le Viaur.
C'est aujourd'hui chose faite puisque durant deux jours et demi, nous l'avons parcouru sur ses 75 derniers kilomètres avant de poursuivre sur l'Aveyron.


Etape 1 : (Viaur) Le Navech – Pampelone (Thuriès) (22 km)
(carte étapes 1 à 3)

Nous venons de terminer le montage du bateau lorsque le propriétaire de la petite scierie du village vient spontanément nous saluer. Il est étonné de nous voir embarquer ici, car d’après lui, c’est plus souvent la partie amont qui est pratiquée. Mon topo indiquant du III avec passages 4 à 5 dans des gorges, nous avions préféré nous abstenir !
Nous parlons du débit qui est assez faible. Il me dit que par le passé, il y avait bien plus d’eau. Cela permettait à la scie de son père de fonctionner à l’énergie hydraulique, chose impossible aujourd’hui.

Le débit du Viaur est régulé par EDF à travers un réseau complexe de lacs et de conduites forcées. Les lacs du plateau du Levezou (Pareloup, Pont de Salars, Bage) alimentent le Tarn au niveau du barrage du Pouget.
En savoir plus.
Il nous fait état d’autres projets de création de retenues dont le but serait de faire des réserves d’eau afin de refroidir la centrale nucléaire de Golfech en cas de besoin. (Cette centrale située sur la Garonne en aval du confluent du Tarn se met en infraction quasiment tous les étés avec des rejets d’eau trop chaude)...

Nous embarquons vers 11 heures.
Comme toujours, Ilouliak est le premier dans le bateau.

L’eau fortement turpide rend très difficile la vision des rochers qui affleurent. Les remous nous donnent une bonne indication, mais cela ne suffit pas toujours et nous frottons beaucoup jusqu’au confluent avec le Céor situé 6 kilomètres plus bas.




Après St Juste, nous rencontrons un pont submersible pouvant constituer un danger avec plus d’eau.








Une longue zone calme annonce le barrage hydroélectrique de Thuriès.
La configuration des lieux nous impose un long portage d'un kilomètre et demi avec une soixantaine de mètres de dénivelé positif. Grâce au chariot, cela ne fut pas trop pénible.




Nous atteignons ensuite le viaduc ferroviaire du Viaur, de type Eiffel mais conçu par l'ingénieur Paul Bodin.
Long de 410 mètres, il enjambe le Viaur à une hauteur de 116 mètres et fut inauguré en 1902.
A son pied, nous avons cordelé le barrage en rive droite.
Le suivant sous le viaduc de la N88 nécessite un portage en rive gauche.






Avec tout cela, il est 18h30 et nous décidons de profiter de l’aire de pique nique de Pampelone pour installer notre bivouac. Cette aire très agréable et bien aménagée (tables, eau, wc, abri) est interdite de 23h à 9h mais comme le camping la jouxtant est fermé, nous passons outre.


Etape 2 : (Viaur) Pampelone (Thuriès) - Moulin de Bar (33 km)
(carte étapes 1 à 3)

Une bruine accompagne notre départ qui débute par un petit barrage. Le portage se fait en rive gauche sur une rampe en bois particulièrement glissante.
Nous jouons les équilibristes.

La rivière est étroite et sauvage mais comporte de nombreux barrages (8 sur cette étape). Pour celui de Mirandole, le quatrième, nous utilisons à nouveau le chariot.

Lors de la pause de midi, la bruine nous accompagne toujours.
Bien qu'il ne fasse pas froid, Sylvie décide d'allumer un petit feu.
A force de persévérance, il finira par prendre !!!

Au moment de repartir, nous remarquons que le niveau d'eau a baissé de plusieurs centimètres.
A noter que 1,7 km après le pont de La Roque on rencontre trois rapides qui méritent une reconnaissance avant leur franchissement. Ils sont espacés de 700 mètres.

Cette étape a été agréable, mais avec 5 cm d’eau supplémentaires, nous aurions moins gratté les cailloux.
Avis aux amateurs de rando pédestre, il y a de sympathiques sentiers longeant le Viaur.

Nous sommes passés sous de jolis ponts :

Ici celui de Cirou.

Là celui du Port de la Besse.

Nous avons rencontré quelques habitations ça et là, mais nous n'avons pas trouvé de village disposant d’une épicerie ou boulangerie. Heureusement nous avions prévu le coup.



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Dernière modification le 13/05/2010

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