Les nouvelles de Taïga
 
 

Je vous propose un récit détaillé des événements que je compléterai au fur et à mesure.
En aucun cas ce n'est dans le but de faire du sensationnel ou de générer un quelconque apitoiement sur son sort : bien d'autres humains ou animaux n'ont pas sa chance.
Comme pour l'ensemble du site la motivation première à détailler certains aspects de notre vie reste le partage de notre expérience en espérant qu'elle pourra profiter à d'autres.
 

La chronologie
 

Mardi 19 janvier
Petite ballade matinale tout à fait normale au cours de laquelle, nous remarquons que Taïga se purge. Pour nous rien de notable puisque nous y sommes accoutumés avec Ilouliak et que Taïga l'a déjà fait quelques fois. Nous sommes de retours vers 9h30.
A midi, nous lui donnons ses croquettes et en début d'après midi, nous prenons la route direction Ceillac dans le Queyras pour un séjour neige avec des handicapés.

Arrivés sur place, nous installons le stake-out pour les chiens et déchargeons la voiture. Il est 17 heures et comme il ne fait pas encore nuit, nous décidons d'une petite ballade pour dégourdir les jambes de nos deux loulous. Après une centaine de mètres, Taïga vomi ses croquettes du matin. Elle nous a déjà fait ça lors de son premier séjour à la montagne, nous le mettons sur le compte du voyage en voiture. Elle marche et court normalement, chahute dans la neige avec Ilouliak.

Après une petite demi-heure, retour au stake. Ilouliak qui est un habitué, gratte un peu la neige et se place calmement en boule. Au début, Taïga est plus agitée, elle adopte des positions peu orthodoxes. Elle s'allonge sur le ventre au lieu de se mettre en boule (après renseignements, nous corrélerons avec la position du sphinx, caractéristique de l'occlusion intestinale). Mais là encore, nous trouvons une explication rationnelle : elle est d'un caractère plus agité qu'Ilouliak et n'a pas encore son expérience.
Nous pouvons facilement surveiller les chiens par la fenêtre. Taïga a fini par trouver sa place et par adopter la position en boule.

A la fin du repas pris avec les amis du groupe, nous décidons d'aller nourrir les chiens.
Après avoir flairé sa gamelle, Taïga détourne la tête. C'est bien évidemment à ce moment que nous comprenons que quelque chose ne va pas du tout pour elle.
Nous la détachons, elle fait quelques pas et se recouche dans la neige. Aucune plainte, aucun gémissement, elle semble cependant ailleurs. Après avoir pris l'accord de nos amis, nous lui proposons d'entrer avec nous, elle ne le fait pas spontanément, nous devons la tirer par le collier. Sylvie pense qu'elle est gelée, il fait -7°. Pour moi, ce n'est pas la cause du problème, mais bien sûr au fur et à mesure que nous découvrons l'amplitude de son mal être, nous nous rendons à l'évidence qu'il faudra la prendre avec nous dans la chambre pour la surveiller et éviter qu'elle n'ait en plus à s'accommoder du froid.

L'idée de rechercher un vétérinaire ne nous effleure pas. Il est près de 22h, nous sommes en montagne et de toute façon ce n'est pas dans nos habitudes de nous précipiter chez un médecin ou un véto. De plus, toute la famille a fait récemment sa gastro, nous ne pensons pas que ce soit transmissible au chien, mais nous pensons à quelque chose d'équivalent. L'expérience que nous avons avec Ilouliak nous donne à penser que ça ira mieux demain.
 

Mercredi 20 janvier
Inutile de vous dire que nous n'avons pas très bien dormi : hormis notre inquiétude, Taïga a fréquemment changé de place, adoptant par moment cette fameuse position du sphinx que nous ne savions pas interpréter. Elle s'est hydratée mais n'a pas touché à sa gamelle de croquettes même si elle est venue plusieurs fois mettre le nez au-dessus. Au matin, il était aisé de penser que son état ne s'était pas amélioré. Nous nous sommes donc mis à la recherche du vétérinaire le plus proche.

C'est Frédérique Cordier à Guillestre (cabinet vétérinaire situé proche de la gendarmerie) qui après auscultation, palpation et radio a diagnostiqué l'occlusion. Sa proposition a été simple et claire :
"Vous avez deux options : Soit vous aller à Gap ou Embrun pour passer une échographie afin de confirmer mon diagnostic mais vous perdez du temps et votre chienne n'est vraiment pas bien ou je décommande mes rendez-vous et je l'opère avant la fin de matinée. Je n'ai ouvert que deux fois pour rien."
La jeune femme nous ayant paru sérieuse, calme et compétente, il ne nous a fallut guère plus qu'un regard pour tomber d'accord sur l'option à prendre. J'ai fait quelques bisous et caresses à Taïga en imaginant que c'était peut-être les dernières. Sylvie n'en a pas eu le courage. Nous sommes restés très calmes, la douleur étant intérieure et contenue au bord des paupières.
"Je vous appelle dès que l'opération sera terminée."
Heureusement, ce séjour avait un objectif dépassant le simple loisir. Pas question d'aller s'enfermer et se morfondre. Nous devions rejoindre au plus vite nos amis pour les aider à tirer pulka et Joelette à ski transportant Guénaël et Patrick les 2 handicapés de ce séjour.
L'effort, le contact avec le groupe nous a bien aidé à supporter l'attente du verdict.
Nous pique-niquons dans une zone où le portable passe et c'est vers 13h que nous recevons l'appel de la vétérinaire.
"Taïga commence à se réveiller, l'opération s'est bien passée, mais j'ai été obligée d'ouvrir l'intestin à deux endroits. J'ai trouvé de la mousse et du tissu."
C'est vrai que nous avons un peu de mal avec Taïga qui a tendance à manger tout et n'importe quoi. Ce n'est pas la première fois qu'elle éventre un coussin et cela avait été sans conséquence jusqu'à présent.
La vétérinaire nous explique ensuite le déroulement de l'opération (changement des instruments et des champs à plusieurs reprises, rinçages, etc…) pour éviter les risques infectieux qui restent malgré tout possibles.
"On peut descendre la voir ce soir ? " Demande Sylvie.
"Non, il est préférable qu'elle reste calme".
Nous sommes en partie rassurés, et profitons d'avantage de la sortie d'autant plus qu'Ilouliak participe activement.


Eh, doucement mon chien !

Aller Ilou !

En début de soirée, nous avons des nouvelles satisfaisantes sur l'état de Taïga.
 

Jeudi 21 janvier
La nuit a été meilleure et les nouvelles de ce matin sont bonnes, nous pourrons venir la récupérer en fin d'après midi.
Le soleil brille et nous profitons des bonnes conditions pour hisser Guénaël et Patrick en direction du col de Bramousse.


Il ne manquait que Taïga pour que
le plaisir soit complet.

Ilouliak avec Patrick le passager de la pulka
 

Comme prévu, nous retrouvons Taïga en fin d'après midi.
Après avoir reçu les consignes pour sa convalescence, nous reprenons la route de la maison. Elle est encore faible, mais nous ne sommes pas trop inquiets.
Ilouliak semble attentionné, il passe un moment près d'elle sans la déranger.
Elle est autorisée à dormir dans la maison afin que nous puissions la surveiller.
 

Vendredi 22 janvier
Je suis de service et quitte la petite convalescente dès 7h30. Je prends régulièrement des nouvelles auprès de Sylvie. En début d'après midi, elle me fait part de ses inquiétudes, puisqu'elle vient de remarquer que ses urines paraissaient très sombres. Il faudra attendre plus de 2 heures pour en recueillir de nouvelles et confirmer l'inquiétude.
Sylvie tente de joindre la vétérinaire de Guillestre qui est malheureusement de repos ce jour là. Vers 19h celle-ci rappelle et confirme que ce n'est pas normal. Elle conseille de consulter. Vu l'heure, un vétérinaire de garde est joint. Il rassure Sylvie :
"Ce doit être une rabdomyolyse." (destruction des cellules musculaires due à l'inactivité de Taïga)
"Stimulez-la afin qu'elle ne reste pas couchée. Si vous voyez une amélioration, la consultation peut attendre demain."

Lors de mon arrivée à la maison vers 20h30, Sylvie me fait part de l'amélioration du comportement de Taïga et pour nous, une légère amélioration de la couleur des urines confirme l'hypothèse. De nouvelles selles viennent également nous rassurer.
Ce soir, c'est moi qui établis le bivouac dans le séjour où dort Taïga. Durant la nuit, j'aurai à plusieurs reprises le plaisir de recevoir des léchouilles.
 

Samedi 23 janvier
Cette fois, c'est Sylvie qui part au travail et quitte une Taïga qui a l'air en forme.
Les premières urines que je récolte sont encore bien sombres, je vais donc me rendre chez le vétérinaire. Avant cela, je donne les 125g de croquettes à Taïga. Elle se jette dessus et les dévore d'une traite.
En quelques minutes tout bascule, je vois rapidement qu'elles ne passent pas. Taïga les vomit dans une enveloppe de salive blanche très collante, elle passe dans un état second et se met à gémir. Je relève une température de 39,5° et pars en urgence chez notre vétérinaire.
A la vue des urines que j'ai apportées, il suspecte une pyroplasmose, mais une analyse de sang rapide écarte cette hypothèse. Elle a maintenant 40,5° de fièvre. Il me décrit un tableau très peu optimiste d'autant plus qu'une échographie révèle du liquide dans l'abdomen.
"Il faut réopérer pour voir, mais je ne peux pas me prononcer. Rentrez chez vous, je poursuis les analyses de sang et vous rappelle."

Son appel se veut plus alarmiste encore : forte anémie et hépatite aiguë. Devant le peu de chance qu'il lui accorde de survivre, il me demande si malgré tout nous souhaitons qu'il l'opère. Il attend ma réponse d'ici un quart d'heure.

Vous imaginez aisément la situation de stress. Je contacte Sylvie, mais suis incapable de retranscrire clairement les informations que le vétérinaire vient de me communiquer. Je le rappelle et aimablement, il m'explique à nouveau la situation. Je tente ensuite de joindre Frank l'éleveur de Taïga dont le téléphone est malheureusement occupé (je l'aurai plus tard et il m'apportera son expertise et son réconfort). Je me rabats sur Daniel l'éleveur d'Ilouliak qui est sur le point de prendre le départ de la course de Méaudre. Enfin, je dérange la vétérinaire de Guillestre étonnée et désolée de la situation.
La décision est prise : il faut tenter. Maintenant, je me demande même pourquoi j'ai hésité.
S'ensuit une longue attente.
Vers 14h je reçois le coup de fil attendu :
"Les sutures de l'intestin ont bien tenu, j'aurais préféré que ce soit ça mais hélas elle a le foie dans un état critique."
Nous sommes abattus, pas grand chose d'autre à faire que de souhaiter qu'elle se batte et résiste.
Je vais prendre l'air avec Ilouliak pendant que Sylvie se doit de contenir sa peine pour continuer à assurer son service.
Les nouvelles du soir ne sont ni meilleures ni pires, mais Taïga est toujours en vie.
 

Dimanche 24 janvier
Comme promis, le vétérinaire nous a appelé ce matin pour nous donner des nouvelles qui nous redonnent un peu d'espoir.
Il l'a trouvé mieux qu'il ne l'espérait, elle est sortie un peu, ses urines sont un peu moins foncées et elle a mangé. Mais le pronostic reste toujours très réservé.

Il l'a trouvé très douillette et très craintive. C'est le cas, mais cela doit être amplifié par le stress qu'elle subit. Nous aurions souhaiter la voir pour la réconforter. Malheureusement le vétérinaire me fait comprendre que ce n'est pas possible, je n'ose pas insister.

Les prochaines nouvelles viendront dans la soirée, il nous faut patienter avec la boule au ventre et les larmes dans les yeux, mais avec l'espoir qu'elle tienne le coup.

La progression suit son cours, les urines se sont éclaircies, mais il n'est pas encore possible de se prononcer.
  Quant à la cause de l'hépatite : il pourrait s'agir d'un des rares cas de réaction au Valium utilisé dans le protocole anesthésiant de la première opération.
 

Lundi 25 janvier
Les nouvelles sont rassurantes, nous avons vu notre Taïga en début d'après midi et l'avons promené sur le parking de la clinique. Son état et son comportement nous ont fait bonne impression. Elle a des urines claires. Évidemment tous les paramètres (taux de globules rouges et les constantes hépatiques) ne sont pas encore revenus dans les normes, il faudra un peu de temps. Comme elle a encore un peu de température, le vétérinaire a préféré la garder. Si tout va bien elle devrait rentrer à la maison demain.

Ilouliak semble comprendre et est impatient de la retrouver. Lorsqu'on est rentré et qu'on lui a ouvert l'enclos, il a filé vers la voiture comme pour la chercher, puis ne la voyant pas, il est revenu vers nous et nous a reniflés.
 

Mardi 26 janvier
Nous avons réussi à organiser nos gardes afin de ne pas travailler simultanément. C'est Sylvie qui doit gérer les appels chez le vétérinaire et l'éventuel retour de notre petite.
Mais un nouveau contretemps survient. Suite à l'arrêt volontaire de la cortisone, la température est remontée à 40°

A 14 heures, le cabinet vétérinaire nous propose de venir rechercher Taïga en fin d'après midi.

17h45, Sylvie m'appelle :
"Taïga a sauté dans le coffre sans que j'aie eu le temps de l'aider, elle s'est blottie au fond et n'a daigné bouger que lorsque le hayon a été refermé."

A 20h30, nous sommes enfin tous réunis. Nous profitons des instants présents en sachant que la bataille n'est pas encore gagnée...
 

Mercredi 27 janvier
La convalescente ne se porte pas trop mal. Je dois quand même faire une visite non prévue chez le vétérinaire pour cause d'une quantité importante de liquide qui s'écoule du pansement.
Ce n'est pas grave, on le remplace par un classique qu'il faudra changer plusieurs fois par jour.


L'ancien et l'écoulement.

Le nouveau qui lui fait une taille de guêpe !


Nous serions curieux de savoir ce qu'ils se disent.

En tout cas, ils sont très calmes.

 

Jeudi 28 janvier
Taïga récupère bien, elle s'est mise à trottiner et serait bien partie en ballade avec Ilouliak.
 

Vendredi 29 janvier
Une petite visite de contrôle chez le vétérinaire ce matin. Le pansement étant sec, il a été décidé de laisser la cicatrice à l'air. On doit juste surveiller qu'elle ne mange pas les fils !!!
Pas de nouvel examen sanguin pour l'instant vu que son état semble nettement s'améliorer. On continue cependant le traitement à base de cortisone et d'antibiotiques.
 

Lundi 1 février
Nouvelle visite chez le vétérinaire avec des résultats sanguins permettant de diminuer la prise de cortisone et d'ajuster les antibiotiques.
 

Vendredi 5 février
Taïga se porte de mieux en mieux, même si elle n'a toujours pas repris de poids. C'est le jour de l'ablation des fils, opération qui s'est déroulée mieux que prévue puisqu'elle s'est sagement laissée faire.
 

Mardi 9 février
Arrêt de la cortisone.
Taïga fait une ballade de près d'une heure sans témoigner de signe de fatigue, elle recommence à embêter Ilouliak...
 

Paramètres sanguins représentatifs de l’état de santé de Taïga :
- Les transaminases qui sont des enzymes importantes de l’organisme ayant une activité métabolique au niveau hépatique. Elles sont présentes dans plusieurs tissus (foie, cœur, reins, muscles…) et reflètent l’activité du foie et du cœur.
Toute altération de ces organes libère des transaminases.
- L’anémie hémolytique attribuable à une destruction excessive des globules rouges ayant une cause infectieuse ou toxique.

 Norme23/0125/0126/0101/02
Transaminases (u/l)< 10030561692943284
Hémoglobine (g/dl)14 à 1512,79,89,211,4

Remerciements
Nous souhaitons remercier les vétérinaires et leurs assistantes qui en plus d'avoir sauvé Taïga ont été gentils et compréhensifs avec nous.
Merci également à tous ceux qui ont eu des pensées pour Taïga et qui par leurs messages nous ont apporté soutien et réconfort.
 


 

Je pensais ne plus avoir à toucher à cette page, sauf peut-être pour faire une synthèse, mais malheureusement...
 

Dimanche 14 février
Alors que tout semblait aller pour le mieux, ce matin lorsque nous allons chercher les chiens dans l'enclos pour partir en ballade, nous constatons la présence de vomis. Ilouliak ou Taïga ?
Rapidement, devant le manque d'entrain de Taïga, la question est éludée. Au début, son comportement et son état général ne nous inquiètent pas outre mesure.
Je vous épargne les détails (pas de selles, refus de nourriture, posture...), mais au cours de la journée son état s'est dégradé au fur et à mesure que notre inquiétude a grandie. Si bien qu'en fin d'après midi, nous nous rendons chez le vétérinaire de garde qui diagnostique une nouvelle occlusion. Même si d'après les symptômes nous pouvions le suspecter, nous avons du mal à y croire. Peut-il y avoir une autre cause que l'ingestion d'un corps étranger ? Même si nous avons relâché un peu notre surveillance ces derniers jours, nous sommes persuadés que Taïga n'a rien ingéré d'autre que quelques morceaux de bois sur lesquels elle a l'habitude de se faire les dents. La vétérinaire nous propose 2 solutions : ouvrir tout de suite ou lui injecter un antispasmodique.
Cette seconde solution pour laquelle nous optons est plus risquée, mais permet de temporiser jusque lundi matin afin que notre vétérinaire habituel puisse la prendre en charge, et avec l'infime espoir que l'occlusion se résorbe d'elle-même.
 

Lundi 15 février
Nous avons passé une nuit difficile à veiller sur Taïga. Il n'y a pas eu de miracle, son état ne s'est pas amélioré et à la première heure, je me rends chez notre vétérinaire qui ne peut que confirmer le diagnostic et proposer une nouvelle ouverture de son ventre.
Verdict en début d'après midi après le réveil de Taïga :
"L'opération s'est bien passée, j'ai retiré un morceau de tissu de 25 cm, du plastique, des esquilles de bois et du gravier."
Je suis envahi par un mélange de dépit, de colère et de culpabilité. Taïga est une nouvelle fois sauvée mais j'avoue avoir du mal à apprécier cette bonne nouvelle tant je mesure la mauvaise.
Pour le gravier et le bois ils peuvent sans problème provenir du terrain ou de l'enclos; pour le tissu et le plastique, nous ne voyons que lors d'une ballade. Mais de toute façon, le résultat est la et nous n'avons rien vu.
 

Mardi 16 février
Le transit a repris et Taïga est relativement en forme. Notre vétérinaire nous invite à venir la récupérer à 16 heures. Pour la gestion de l'immédiat c'est assez facile : antibiotique et surveillance en espérant que cette fois il n'y aura pas de complication. Pour l'avenir, la seule solution fiable est de la laisser dans un enclos démuni de tout risque et de la tenir en laisse dès qu'elle en sort. Inutile de préciser que cette solution radicale est trop éloignée de notre philosophie et de notre mode de vie pour nous en contenter. Il nous conseille également de consulter un comportementaliste, piste que nous allons certainement explorer.
De retour à la maison, comme pour dissiper temporairement ces questionnements, Taïga se montre très câline et relativement en forme.
 

 

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Dernière modification le 16/02/2011

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